samedi 13 novembre 2021

Départ imminent .. ou presque.

 
Parce qu’évidemment, ce n’est pas si simple, et l’administration française n’allait pas me laisser partir simplement.

Avant le départ, j’ai reçu des mails me proposant de me préenregistrer en ligne avant le départ, pour n’avoir plus qu’à déposer les valises. Le truc classique, donc depuis quelques années. Sauf que.

Je suis partie de Marseille, sur un vol air France, direction Roissy, départ 9h10 de Marseille, ok, sans souci. Impossible de préenregister le second vol, Roissy-Saint Pétersbourg, opéré par Aéroflot pour question de clauses particulières, probablement liées au coronavirus, ou à la douane ou que sais-je : Merci de vous enregistrer à l’aéroport. Jusque là, pas de problème j’ai prévu d’arriver très en avance.

Arrivée au comptoir à Marseille, rebelote. Je dois signaler que l’employée a été très sympa: ne pouvant m’enregistrer sur le second vol, elle a téléphoné pour savoir d’où venait le problème, si c’était moi qui avais fait une erreur, s’il manquait une information quelconque: non, c’est comme ça pour tout le monde, chez Aéroflot, ils ont verrouillé pour faire l’enregistrement eux-mêmes. Elle m'explique donc:quand vous arriverez à Paris, allez au comptoir, faites-vous faire la carte d’embarquement et montrez bien votre reçu de bagage pour s’assurer que le transfert soit fait. Arrivée à Paris 11h15, second vol à 12h40, ça laisse de la marge pour faire ça non ?

Ok.

Là, normalement, vous sentez venir l’embrouille.. oui.. mais c’est encore plus tordu que ça.
L’avion n°1 a pris 30 minutes de retard au départ à cause du brouillard.. Aïe,  donc arrivée officielle vers 11h40. 1h00 pour tout faire, ce n’est déjà plus la même chose.

On annonce dans l’avion « vous arrivez au Terminal 2F, correspondance pour Saint -Pétersbourg au terminal 2E ». Je sors, je tente de faire ma carte d’embarquement aux bornes, ça ne marche pas... on va chercher le comptoir. Je me renseigne, la dame qui contrôle à la sortie me dit prenez ce couloir, c’est en bas.
Son collègue en bas me dit « il faut faire la carte aux bornes, si ça ne marche pas, c ‘est que vous avez fait une erreur » Il ne voulait pas entendre ce qui m’avait été dit à Marseillle, et me renvoie à sa collègue d’en haut.

Qui m’envoie au terminal 2C pour faire la carte d’embarquement. Le comptoir au Terminal 2C me fait un papier.. qui n’est pas une carte d’embarquement, sur laquel est très clairement inscrit «  départ au terminal 2C » mais «  ça devrait marcher, descendez par l’escalator là-bas ».. j’arrive dans une zone de douane pour le contrôle des valises on me dit «  ha mais c’est au 2E depuis plusieurs mois, on vous a envoyée du mauvais côté, prenez la navette, mais.. votre avion est dans 10 minutes, vous ne l’aurez pas Et puis ce n'est pas une carte d'embarquement ça, on ne vous laissera pas passer".

Evidemment, j’ai raté ma correspondance.

Il apparaît que je n’ai fait AUCUNE erreur, qu’il fallait passer par un comptoir qui était bien au 2E pour me faire faire une carte d’embarquement. Mais en sortant de la zone d'embarquement pour revenir dans le hall d'entrée. Ce que personne dans les couloirs n'a été capable de m'indiquer.

J’ai fini par trouver un monsieur absolument formidable qui s’est mis en 4 pour me trouver une solution

Soit prendre l’avion pour Moscou le soir, arriver à Moscou à plus de 22h00, puis prendre une correspondance pour Saint Pétersbourg vers 3h00 du matin.. et attendre le jour. Sachant qu’un autre étudiant de Toulouse devait venir me chercher à l’aéroport, j'ai opté pour la solution 2 : prendre l’avion du lendemain matin, et arriver à 14h45, ce qui est nettement mieux pour tous.
J’insiste sur ce fait, ce monsieur a été impeccable, sympa et professionnel. Donc merci Charles, qui a pu régler mon problème et me faire une carte d’embarquement pour le lendemain, en vérifiant que j’étais encore dans les temps pour le test PCR, valable seulement 72 heures ( si le vol avait été après 17h00, c’était foutu, et j’aurais du repasser au ramonage nasal, qui est une pure horreur pour moi). Là , il n'y avait poas de problème puisque le vol du lendemain était opéré par Air France.

Parce que pour tous les autres, personne ne sait rien, on se contente de vous promener dans l’aérioport pour vous envoyer ailleurs avec vos questions, et démerdez- vous.

Il apparaît donc que:

- normalement on ne change pas les billets sans frais s’il y a plus d’une heure de battement. Je suis arrivée à 11h39, le vol suivant était à 12h40. En théorie, je n’aurais pas bénéficié de ce changement gratuit, puisqu’on suppose que c’est ma faute ( sauf qu’un avion rempli comme l’était le Marseille/Paris met déjà largement plus d’un quart d’heure à se vider, tant les gens sont peu réactifs)

- Depuis des mois à Roissy, le terminal 2C d’où partent habituellement les vols pour la Russie est en partie fermé pour cause de corona. Les compagnies ont été déplacées au 2E. Le 2C rouvre peu à peu, mais au 13 novembre, Aéroflot n’est pas encore revenue.

Donc vu qu’il y a eu des renseignemnts contradictoires entre les différents supports, on considère que l’erreur vient bien d’eux et non de moi.
Mais pour ce qui est de la carte d’embarquement, mystère, lui a pu me la faire, bien qu’il s’agisse du comptoir air France, et qu’aucune autre solution ne soit possible.
Ce matin, j’ai vérifié aux bornes, car impossible de trouver quelqu’un à 6h30 pour me dire si ma valise a été transférée comme me l’a promis m’sieur Charles, et comme me l’indiquait le mail de transformation du billet. On verra bien à l’arrivée. Le scan du billet m’a dit «  vous ne pouvez pas obtenir d’étiquette à bagage, soit votre valise est déjà enregistrée, soit vous n’avez pas de bagage enregistré sur ce vol »… pourvu que ce soit la première solution.

- pas eu spécialement de contrôle, hormis les habituels : passeport, carte d’embarquement, le test PCR par la police mais.. on ne m’a même pas demandé mon visa ou mon invitation. Je suppose que tout ça se fera à l’arrivée… qui sera encore dans la limite des 72H pour le test PCR.

Donc mon conseil : prévoyez largement plusieurs heures pour le transfert, gardez en mémoire que le personnel de Roissy connaît sa petite zone, mais pas plus, et qu’on vous promènera dans tout l’aéroport à la moindre question qui sort de l’ordinaire.

L’automatisation, c’est bien, pouvoir ouvrir une porte en scannant un billet ou un passeport, c’est bien, mais elle a ses limites, et dans ces cas, on aimerait vraiment pouvoir avoir un être vivant en face, et pas un qui vous dise par défaut «  c’est votre faute, vous avez fait une erreur » avant d’écouter votre explication.

On aimerait aussi un affichage clair, concernant les fermetures de terminaux et les déplacements de comptoirs.

Donc, puisque l’erreur ne venait pas de moi ( il y avait , preuve à l’appui, une contradiction entre le site internet de l’aéroport de Roissy, indiquant 2C, le papier qu’on m’y a donné, indiquant 2C, l’application aéroport de Paris, indiquant 2E et la réalité, et qu’on m’a réellement promenée, je vais tenter la réclamation. Non pour le vol, qui m’a été changé sans frais, puisque le mail confirme que les erreurs sont internes à l’aéroport. Mais j’espère au moins me faire rembourser les frais engagés : nuit à l’hôtel et repas du midi, du soir, et petit déjeuner. Tout ce que j’ai du débourser par leur faute en fait. On verra comment ça aboutit.

Mon contact peut venir me récupérer à 14h45 ( enfin, je pense qu’il me faudra plus d’une heure pour sortir : vérification des documents, nouveau test PCR et attente du résultat ( oui, je tape tout ça dans l’avion). L’université a été prévenue de mon changement de jour d’arrivée, pour mon logement, donc il n’y a pas trop de dégats, mais je suis un peu tannée de ce genre de situations.

Jusqu’au bout les difficultés m’auront poursuivie.

partira?

partira pas?

edit: Annonce dans l'avion" on mesurera votre température à l'arrivée à Saint -Pétersbourg". Ce qui n'a pas été fait. Je n'ai vu personne.
La zone pour les tests PCR était payante, et personne ne m'y a envoyée, j'ai donc pu récupérer ma valise, passer la douane, rejoindre mon "chevalier servant" et sortir sans le moindre problème
et trouver quelque chose à manger, parce que c'est ça le " repas froid" mentionné sur le billet.
j'avais prévu le coup et je m'étais tapé un gros sandwiche au fromage dès 7h00 à l'aéroport.

Quelques jours plus tard, il apparait qu'il y a eu un raté à Saint Pétersbourg: on aurait du mesurer la température et faire passer le test PCR à tous les entrants. Mais comme il est payant, et cher, personne ne vous dit que c'est obligatoire. J'ai donc du aller le faire le week-end suivant en centre ville.

Ce qui n'a pas été un mal, puisque munie de mon test valide, j'ai pu un peu profiter des musées dimanche et lundi.

juste parce que ça me fait rire: autocollant qui nous explique de ne pas être à proximité du réateur quand il tourne ( donc devant ou derrière)
en vol c'est impossible et je doute qu'on laisse les gens se promener sur les pistes ni vant ni pendant ni après le décolllage. Et si c'est un avitailleur, il le sait de toute façon.
Je me suis prise à imaginer un " lapin suicidaire" à cet endroit.



jeudi 11 novembre 2021

Questions techniques

 Parce qu'il y en a toujours:

- prises électriques: il n'y a pas besoin d'adaptateur, la France utilise des fiches de type C et  E, la Russie utilise des fiches de type C et F. vous pouvez vérifier sur ces liens l'apparence des fiches et si elles sont compatibles. ( la seule différence entre E et F est la présence ou l'absence de la broche de terre) La tension est de 230 V en France et 220V  en Russie, et dans les deux cas, la fréquence est de 50 htz donc pas de risque non plus de faire griller ses appareils). Pas besoin d'adaptateur ou de convertisseur de tension :)
en naviguant sur ces liens, vous pouvez vérifier pour votre pays ( au cas où des québécois me liraient, pour vous, c'est tout autre chose)

- La liste des choses autorisées ou interdites dans les valises chez Aeroflot ( étonnamment, je peux emporter une arbalète mais pas de vernis à ongle en soute, considéré comme produit inflammable)

- Toujours utile , une liste de vérification de la valise

- Vérification en cas de transfert: est-ce que vous pouvez acheter un bagage supplémentaire  pour les DEUX avions. Dans mon cas impossible, je pars de Marseille à Saint Petersbourg avec transfert à Roissy, le premier avion accepte une valise supplémentaire, mais pas le second. Comme je pars pour 8 mois, j'ai donc préparé une valise de choses urgentes et un carton d'autres, moins urgentes à me faire envoyer par la suite. Il va falloir comparer les prix chez différents transporteurs.

- Pour le moment ( novembre 2021) la Russie n'accepte pas les tansits par certains pays, on peut faire une escale dans son propre pays, mais par exemple, pas par les Pays-bas ou la Turquie en venant de France. il y a risque d'être coincé dans le pays d'escale.. et de devoir revenir en France .

- Il a été décidé que les voyageurs devaient absolument partir de leur pays d'origine. dans les faits, pas mal de français ont malgré tout réussi à partir de Suisse ou d'Italie, mais le risque de se faire refuser de partir existe, donc à vous de voir si vous voulez tenter le coup ou non.

- A l'heure actuelle et malgré les pourpalers, le vaccin Spoutnik russe n'est pas reconnu comme valide en Europe ( sauf s'il a été fait à Saint Marin, seul pays d'Europe à le proposer) et les vaccins européens. en définitive, il vous faudra pour quitter la France soit avoir reçu les deux doses de vaccin et avoir un test PCR négatif de moins de 72h00 au départ du second avion, soit avoir un test PCR datant de moins de 48 h00 en cas de non vaccination Covid.

MAIS
Le pass vaccinal européen ne servira concrètement à rien sur place pour le moment, car le QR code n'est pas reconnu en Russie .  SAUF dans l'oblast de Leningrad ( Région de Saint Pétersbourg)
Dépêche Ria du 1 novembre 2021

Par chance c'est l'endroit où je me rends. Depuis le 30 octobre, les théâtres, cinémas, musées, restaurants, bref, tout ce qui est intéressant sur place n'est accessible que sur présentation d'un QR code ou d'un test PCR négatif. Vu l'horreur qu'est pour moi un test PCR ( lorsqu'on est hypersthésique c'est affreusement douloureux), je préfère éviter de devoir en faire faire toutes les vendredis pour aller visiter des choses ou écouter un concert. Donc je croise tous les doigts que j'ai pour que cette nouvelles ne soit pas obsolète d'ici quelques jours. Concernant Saint-Petersbourg, ça tombe sous le sens, la région vit par le toursime et la culture, et est frontalière avec la Finlande et l'Estonie ( Helsiki, Tallin et même Riga sont moins loin que Moscou!)

- nous sommes le 11 novembre, je tape ça devant ma fenêtre ouverte, il fait un encore chaud à Avignon. Pendant ce temps là, il fait 6°C à saint Pétersbourg. Ce n'est pas très froid. Par contre dimanche, il fera 1°C, et il ya quelques probabilités de neige d'ici 10 jours, mais pas de négatives prévues hormis la nuit.

mercredi 10 novembre 2021

Le laissez-passer A 38 ( alias le visa)

Là, on arrive dans les choses très très épineuses. Je pense qu'en fait ça fonctionne sans trop de problème en temps normal, mais en période d'épidémie, ça a été compliqué².



Pour aller en Russie, il faut avoir le visa.
Pour avoir le visa, il faut d'abord avoir l'invitation.

Pour un voyage organisé, ça ne pose pas trop de problème, quand j'étais partie 10 jours en Russie, il a avait simplement fallut donner le passeport à l'agence de voyage, qui s'était occupée de tout, on avait récupéré les passeport et le visa le jour du départ à l'aéroport.
Dans d'autre cas, ce sont les organisateurs de voyage qui envoyent l'invitation, ce peut être des amis si vous allez les voir, un employeur si vous allez travailler... il y a tout une variété de possibilités selon le séjour, qui correspondent à différents visas: tourisme, travail, études.

Dans mon cas c'est l'université de Saint Pétersbourg qui devait s'en occuper.
Une fois le contrat pédagogique rempli et signé, j'avais en complément rempli un formulaire avec les dates correspondantes, qui a été renvoyé à l'université de Saint Pétersbourg, indiquant à quel endroit je souhaitais recevoir mon visa.
Il n'y a pas beaucoup de centres en France: Paris, consultats de Marseille, Lyon ou Strasbourg, et quelque chose à Nice aussi: tout est sur le côté EST du pays.
-> il faut bien choisir le centre qui vous arrange le mieux car il ne sera pas possible d'obtenir le visa ailleurs.
Pour moi, qui habite Avignon, comme pour la plupart des étudiants de Toulouse, Marseille est le plus simple.
J'avais envoyé ce formulaire en mai, largement temps pour début septembre, en indiquant les dates de début et de fin des études. Par sécurité je l'avais demandée à compter du 20 août pour me donner le temps d'arriver et de m'installer: il faut compter 1 mois et demi de délai. Pour l'obtention de l'invitation, ET NON DU VISA.
C'est parti!


Etape 2: le formulaire a été transmis à l'université, qui l'a a son tour fait suivre au service de migrations d e la Fédération de Russie. Laquelle devait le renvoyer signé,  à l'université, qui me le faisait suivre par courriel.
C'est cette étape qui demande 1 mois et demi.
Je n'avais pas de nouvelle avant les vacances d'été: L'université m'a dit avoir transmis la demande qui était bloquée... tant que la frontière nétait pas réouverte. Or la frontière n'a réouverur que vers le 10 ou 12 août. Impossible d'avoir des informations car les universités étaient en vacances.
Ce n'est que début septembre que j'ai appris qu'il me fallait refaire la demande d'invitation, car entre temps, les dates renseignées n'étaient plus bonnes, et attendre à nouveau un mois et demi pour l'avoir. Ce qui amène à mi octobre.J'ai reçu l'invitation mi octobre. Entre temps, j'ai suivi les cours en ligne de septembre à début novembre.
décroche le pompon et gagne un tour gratuit...

Etape 3: trouver une assurance, y adhérer et fournir le numéro de police sur le document de pré-demande de visa, rempli en ligne. à imprimer et à amener au consulat ou au centre de visa choisi.
Une fois rempli le dossier, rassemblé tous les documents demandés.. il faut déposer le dossier.

Etape 4: dépôt du dossier. Deux possibilités pour Marseille. Soit sur rendez-vous au consulat, qui en propose très très très très peu. Au 15 octobre, il n'y avait pas de possibilités avant le 6 décembre, sachant qu'ensuite il y a le choix entre procédure normal (quelques jours à 20 jours d'attente) ou procédure accélerée ( quelques jours,voire du matin à l'après midi si c'est au consulat)
Un de mes camarades à eu cette possibilité de rendez-vous il a eu son visa le jour même pour 140€ ( prix du visa étudiant en accéléré)
Pour moi, pas d'autre solution que de le faire faire dans un organisme agréé, officiel le "Russian visa Centre". Il faut fournir le test VIH négatif, qui n'est valable que 3 mois. Reporter après le 2 décembre m'aurait obligée à retourner chez le docteur faire refaire une ordonnance de test, une prise de sang et tout le tralala.


Mais il s'agit d'un organisme privé, qui prend sa commission. Le visa normal est à 110€ et l'accéléré à 210. Comme il me fallait partir rapidement, et qu'il y avait au milieu le 1° et le 11 novembre fériés en France, et le 4° férié en Russie, j'ai donc accepté de payer les 210. Dossier déposé le jeudi, on m'a envoyé un message le mardi suivant pour me dire que je pouvais aller le chercher.

Donc il est plus économique de le faire au consulat si c'est possible, sachant qu'ils font tout pour se délester de cette tâche et pousser les gens à aller au Russian Visa Centre ( penser donc à préciser " Russian Visa centre" sur le formulaire de demande de visa, et non " Consultat de Marseille". Heureusement le formulaire en ligne est conservé 30 jours et peut être corrigé si nécessaire.)

- Le cas de Marseille: qui n'étonnera personne. Les sites du consulat et du Visa centre ne sont pas mis à jours. Le consulat indique que le visacentre n'est ouvert que les mardi et jeudi non fériés de 9h00 à 10h00 pour les dépots de dossiers sans rendez-vous. Si vous téléphonez au consultat ( le matin seulement, lundi  mardi, jeudi et vendredi entre 9h00 et midi) on vous indique qu'il faut y aller et attendre. Qu'il n'y a ni téléphone, ni adresse mail pour le centre de visa.
Enfin, si vous tombez sur un ou une francophone au téléphone, si vous tombez sur le gardien, il ne parle que russe et et aimable... comme un gardien de prison. Donc en gros: allez y et débrouillez vous.
Le centre de visa, indique d'autres jours et heures d'ouverture. Arrivée devant la porte, j'ai pris cette pancarte de toute beauté en photo.
Ca ne fait pas pro du tout...

Ouvert pour le dépot de dossier lundi, mardi, jeudi, vendredi de 9h00 à 11h00.
pour récupérer les passeports: les mêmes jours de 13 à 14h00.
Dixit la dame du centre de visa: ça fait des semaines qu'on demande au consulat de mettre à jour leur site avec les bons horaires, mais ce n'est pas fait.
L'adresse est compliquée à trouver: 444 rue du paradis. Il  ya un 444b ( des médecins) un 444a ( fermé) un coiffeur sans numéro, et il faut donc deviner que le 444 est après le coiffeur ( ou avant , selon le sens d'où l'on vient, par malchance, je suis arrivée par le mauvais côté et j'ai eu beucoup de difficultés à trouver)
Le centre de visa est à l'étage de ce qui semble être une entrée de parking, il faut monter un escalier en colimaçon en métal pour le trouver.
Le panneau bleu au milieu.
Visible uniquement si l'on arrive du bon côté de la rue

faut monter là-haut. Ce n'est pas intuitif, mais oui, c'est bien là.


Et une fois ce précieux sésame obtenu, il n'y a plus qu'à embarquer dans l'avion le jour du départ.

victoire dignement célébrée!



mardi 9 novembre 2021

L'assurance

 Car pour pouvoir étudier hors espace Schengen, il faut aussi prendre une assurance, le numéro de police ET l'original signé par l'organisme sont nécessaire pour déposer le dossier de demande de visa.

O vous dira probablement comme à moi que ce n'est pas la peine, que l'original n'est plus demandé depuis 2019, insistez. Il est vraiment requis. La copie ou le scan du papier reçu par mail n'est PAS suffisante.

Lorsqu'on est étudiant, il y a en principe des assurances spéciales, moins chères que pour les expatriés. MAIS elles ne sont pas valables dans mon cas. Pas d'autre moyen que de prendre une assurance expatriation.

Nous avons convenu avec la dame d'une de celles auxquelles je me suis adressée qu'il y a une faille..; dans laquele je me trouve

- les assurances étudiants s'arrêtent, pour la plus longue à 40 ans. J'en ai 44, je ne peux donc pas la prendre MÊME si je suis étudiante.
- Les assurances expatriés vont pour la plupart jusqu'à 65 ans, et couvrent tous les cas SAUF... ceux de voyages dans le cadre d'étude. Donc pas pour moi non plus.

Je voyais venir le moment où j'allais devoir renoncer parce que je ne suis pas trop vieille pour étudier et partir en échange, oui, mais je suis trop vieille pour être assurée, et que la seule qui couvre les "antiquités" comme moi ne m'autorise pas cette dangereuse activité qu'est rester les fesses sur une chaise à étudier.
On voudrait me dire que je suis socialement périmée qu'on ne s'y prendrait pas mieux.

- Il faut un contrat qui couvre à la fois la part sécurité sociale et la part mutuelle. La caisse des Français à l'étranger ne concerne que la part sécu, et n'a aucune suggestion pour rajouter ce qui manque.

- Nouveauté: il faut un contrat qui en plus couvre les frais d'hospitalisation et de rapatriement en cas de covid et le stipule ( nécessaire pour l'obtention du visa)

donc si ça peut aider, je ne gagne absolument rien à ça, je ne suis pas payée par eux (hélas, c'est moi qui vais payer, et pas mal cher, pour être assurée), voilà la SEULE que j'ai trouvé pour mon cas: cap tempo expat.

Elle a l'avantage de me couvrir même pour des vacances hors de Russie.
Donc une fois que j'aurais fait modifier sur place mon visa ( il ne va que jusqu'en janver, ne m'autorise pas à aller ailleurs que Saint-Pétersbourg ou Moscou, et est à entrée unique, donc impossible même d'aller voir un contact en Finlande et de revenir , par exemple, ou d'aller visiter l'Estonie toute proche le temps d'un WE, ou même d'aller voir mes contacts Russes dans d'autres villes.) pour en avoir un qui dure jusqu’à la fin du second semestre et m'autorise les entrées multiples, je pourrais bouger un peu tout en étant assurée.

En théorie, ma carte bancaire m'assurait pour 90 jours, mais là encore les information que j'ai eues et celles qu'ont eu d'autres personnes ne concordent pas.
Ça, ça a été une grosse galère à trouver.

samedi 6 novembre 2021

Démarches de santé pour départ en Russie

Pour les départs en échange universitaires, il faut passer par un bureau nommé FSD ( fonctionnaire sécurité et défense), qui demande un certain nombre de documents avant de vous autoriser à partir. Sans son aval.. on reste en France.

L'accord entre université, certes mais aussi d'autres choses plus inattendues.
En particulier concernant la santé. Il est en effet demandé une attentation médicale de bonne santé, stipulant que vous êtes aptes à suivre des études à l'étranger. Mon médecin traitant était stupéfait, car il n'a jamais eu à le faire pour des étudiants. Des attestations médicales pour travailler à l'étranger oui. Donc.. à expliquer au médecin qui dans 9 cas sur 10 ne sait pas que cette demande existe.

De plus la nouveauté est qu'il doit mentionner que vous n'avez pas de comorbidités covid.

Il faut également fournir l'attestation de la vaccination anti-covid. Donc il est nécessaire de faire faire les deux vaccins en amont et suffisamment à temps pour que les 3 semaines de délai, pour considérer que le vaccin est opérant, soient révolues avant le départ.

Ca c'est pour le FSD

Autre particularité pour la Russie: il faut fournir pour le dépôt de demande du visa une sérologie VIH négative, qui elle, n'est valable que 3 mois - donc à ne pas faire non plus trop en avance, si vous ne savez pas exactement quand vous allez partir.
Mon médecin en a profité pour me faire toute la batterie de tests, cholestérol, glycémie, sédimentatios, dosage de vitamines, de fer etc.. à mon âge " canonique" ce n'est pas du luxe. De plus c'est un nouveau médecin, le précédent me connaissait depuis mes 8 ans, celui-ci ne m'avait pas vue souvent, donc...
même si on ne me le demandera pas, impeccable, je suis dans une forme olympique que beaucoup m'envieraient :D.

C'est cool, j'ai au moins réussi un examen cette année: l'examen du sang.

Je précise à toute fin utile, que ces démarches ne sont pas écessaires pour un court séjour. Mes vacanes en Russie en 2015 avaient duré 12 jours, et aucun certificat médical n'était demandé. Je ne sais pas ce qu'il en est pour les stages de durée moyenne, mais a priori c'est une question à poser avant de partir à l'organisme d'accueil.

vendredi 5 novembre 2021

Les formalités universitaires

Pour un départ comme le mien dans le cadre d'une convention bilatérale, il y a quelques particularités.

Comme il est impossible de suivre à la fois des cours à Toulouse et dans une autre ville, il faut d'inscrire à l'université de Toulouse en 3 étapes:

- d'abord l'inscription administrative, qui se fait en ligne, avec un document à imprimer. On prend rendez vous et on le ramène le jour dit à l'université pour les étapes suivantes ( inscriptions pédagogiques et enseignement à distance)
- l'inscription pédagogique peut maintenant se faire à distance. Mais vu la situation, attention, il faut savoir une chose que je n'avais pas comprise: bien que je m'inscrive  distnce et que donc je n'aie pas besoin de prendre rendez-vous, il me fallait quand même cliquer sur " rendez-vous", puis ensuite indiquer que je n'y viendrai pas, parce que je suis trop loin, ou supposée être à l'étranger.
Il faut donc envoyer ensuite un mail au secrétariat de son service ( langues slaves dans mon cas) avec son inscription adminsitrative et demander le document d'inscription pédagogique à remplir. Une fois reçu: le remplir et le renvoyer.
- l'inscription pédagogique faite, il faut alors s'inscrire à l'enseignement à distance via toujours le site de l'université. Petit bémol: je n'y arrivais pas. Donc échange de mail avec l'enseignement à distance, qui m'a expliqué: votre secrétraiat a fait une erreur et vous a inscrite en contrôle continu, il faut leur demander de corriger et de vous inscrire en contrôle terminal.

C'est très important, au delà de l'enseignement à distance: si vous êtes en contrôle continu, vous êtes supposé rendre tous les devoirs ( donné en cours à Toulouse) sous peine d'avoir des zéro. Et vous etes tenu de prendre part aux examens non seulement de janvier et de mai, mais aussi aux possibles examens en cours de semestre. Souspeine encore d'avoir des zéros.

L'enseignement à distance est optionnel, mais au vu de la situation il m'a paru nécessaire: d'une part,  je serai supposée l'an prochain savoir ce programme que je n'aurai pas vu en cours, et donc il me faudra le potasser l'été prochain pour la suite du master. D'autre part si pour une raison de nouvelle fermeture des frontières et que je ne uiss epas partir, il me faudrait alors passer l'intégralité du programme à Toulouse en juin prochain. Donc mieux vaut avoir le matériel de cours.

Donc budget double à prévoir: les frais d'insciption normaux, mais aussi les frais d'inscription au service d'enseignement à distance (de mémoire dans les 190 euros pour le cursus complet.. moins l'option, la miene n'étant pas disponible à distance)

De plus , comme il s'agit dans mon cas d'une première année de master ( d'autres étudiants partent en 3° année de licence) il faut aussi faire les démarches concernant le mémoire, supposé à rendre en mai ou juin.
Compte tenu de la situation, et de l'impossibilité  de passer en même temps des examens en Russie et en France, je pense donc faire ma première année de master en deux ans, et rendre le mémoire en 2023. Mais j'ai passé l'été à réflchir à un sujet, et depuis la rentrée je cherche un professeur qui puisse le prendre en charge, car ce n'est la spécialité de personne. Ce paramètre doit être vu vant décembre pour un mémoire à rendre en mai, donc .. ça suit son cours, je dois encore contacter un des professeurs sui pourrait être d'accord pour être mon maître de mémoire, mais évidemment la priorité est donnée à ma mobilité, il n'y a pas une semaine où je ne doive pas faire des démarches administratives.

Donc oui, toujours penser que pendant que vous serez à l'étranger, la vie - et l'enseignement- continue de son côté en France, et qu'il ne sera peut être pas matériellement possible de faire son master comme prévu en deux ans, pour une simple question de calendrier d'examen.
Ou de charge de travail: le master en France correspond à 8 ou 9 heures de cours par semaine, j'ai 15 heures de cours ( en heures complètes) en Russie. Plus un petit travail. J'espère aussi, avec mon précdéent diplôme de FLE, pouvoir compléter et donner quelques heures de cours de soutient en français là-bas.
Et j'ai un autre projet sur le feu, concernant la traduction, qui va être en foction de mon budget disponible.

jeudi 4 novembre 2021

l'évolution du projet

Phase suivante: que s'est-il passé après la nouvelle de l'acceptation de ma candidature.

L'étape suivante a donc été une autre réunion en ligne pour préciser les modalités administratives.
Et en particulier, la possibilité de demander des bourses.

Il y a 3 bourses possibles: celle accordée aux étudiants boursiers ( ce qui n'est pas mon cas), une autre interne à l'université, mais limité aux moins de 25 ans il me semble ( donc pas mon cas non plus), et une bourse de la région, accessible à tout étudiant de l'université de Toulouse: même ceux qui étudient à distance, et habitent dans une autre région. Pour ceux qui ont la chance d'être concernés, les bourses peuvent se cumuler.

Il y a bien sûr une grande quantité de documents à fournir, via un site interne à l'université, avec une date limite: avant la date de départ (et avant le 30 septembre aussi)
Et je précise bien "la date de départ", car nous nous sommes arraché les cheveux avec le représentant des ressources humaines de l'université.
Car pour cause de covid et de retard de visa, je n'ai pas pu, comme prévu partir au début septembre pour passer les deux semestres complets à Saint Pétersbourg ( je reviendrai plus tard sur le problème du visa). Mes cours ont donc commencé mi septembre sous forme d'enseignement en visio conférence avec l'univeristé Herzen. Cette période passée en France devant mon ordinateur ne compte pas pour la bourse, qui ne sera effective que sur place.
Concrètement, si j'étais partie pour le 1° septembre, la demande aurait du être complétée avant cette date.
J'attends donc a présent de pouvoir partir, pour voir si je vais la toucher ou pas. Elle représente 300€ par mois de présence sur place, dans un pays hors de l'espace Schengen. Ce qui n'est pas du tout négligeable, lors qu'on a du arrêter son travail officiel, que l'on n'a qu'un petit job en ligne. Voire pas du tout de travail pour beaucoup.

J'ai donc un petit travail à distance, qui me rapporte environ 250€ par mois. Donc je pars avec un budget de soit 250, soit 550 euros par mois, ce qui est... très différent.

Je reviendrai sur le budget dans un autre sujet. Toujours est-il que pour le moment, la demande de bourse est en cours.

Là encore, pour mener à bien le projet, il faut prendre en compte un décalage de calendrier. L'université française st fermée en été, les inscriptions ont lieu en septembre, et les cours ne reprennent que vers le 20 septembre.

L'université russe rouvre le 1° septembre et les cours reprennent officiellement à cette date.
Donc, si l'année avant été normale, les choses auraient été faites avant le départ en vacances des uns et des autres, ça n'a pas été le cas, une fois de plus pour cause de covid et de fermeture des frontières.
J'ai fait ma demande d'invitation pour visa dès mi mai, uprès de l'université de Saint Pétersbourg. Sachant qu'il fallait 1 mois et demi de délai pour que l'université demande en mon nom une invitation ( particularité russe) auprès du gouvernement en mon nom, la reçoive validée et me l'adresse. donc en théorie, j'étais largement dans les temps... sauf que je n'avais rien reçu passé le 25 août.

Imaginez mon état de nerfs, sur un projet que je tente de mettre en place depuis décembre précédent...

mercredi 3 novembre 2021

la mise en place du projet

Donc concrètement, comment ça s'est décidé?

Grâce ( et oui j'ai bien écrit "grâce") à la situation sanitaire, mes cours et mes examens se sont déroulés en ligne depuis mars 2020.
Or les informations sur les échanges sont assez peu visibles habituellement sur le site de l'université, la réunion d'information a lieu à l'université.. où je ne vais pas, puisque j'habite à plus de 300 kilomètres!
Et donc la réunion d'information a eu lieu en ligne en décembre 2020. J'ai donc eu non seulement l'information su la possibilité de ces échanges, sur le fait qu'ils concernent aussi les étudiants qui suivent les cours par le service d'enseignement à distance, et qu'il n'y avait pas de limite d'âge.

Je n'ai pas pris plus de 10 secondes à me décider de tenter ma chance.

Janvier 2021: étape 2, la recherche d'informations et le dépôt du dossier
Qui a été assez complexe. de fait le mail envoyé avant les vacances de décembre pour demander des renseignements auprès du professeur référent ne lui était pas parvenu, elle n'avait donc pas eu l'information de ma volonté de participer.

La date limite de dépôt du dossier auprès de l'université de Toulouse était le 31 janvier. Mais la première chose à savoir c'est que
- l'université française était en vacances jusqu'au 3 ou 4 janvier. Donc impossible de relancer le processus avant.
- l'université russe était en vacances à compter du 31 décembre, jusqu'au 15 janvier. Impossibilité donc de prendre des renseignements auprès d'eux avant mi- janvier.
Ce décalage de calendrier de vacances à beaucoup compliqué ma recherche.

Car , pour faire la demande, il me fallait remplir un dossier de candidature, validé par le professeur référent de l'université de Toulouse.
Et donc il me fallait contacter les universités d'accueil pour savoir ce qu'elle proposaient, obtenir le détail des enseignements, leur valeur en crédits universitires - qui n'existent pas en Russie ( les cours sont indiqués en nombres d'heures russes - qui correspondent à 45 minutes en France), calculer en fonction du nombre d'heure l'équivalent en crédits en fonction du prorata dh'eures par crédit en Europe,  trouver quelle matière proposée sur place pouvait correspondre à peu près à celles que j'aurais eues en France, estimer ma date d'arrivée à la rentrée suivate, et faire la proposition au professeur.

Donc c'est très très long: les universités d'accueil ne répondent pas toujours très vite, le calcul est compliqué et ne tombe pas toujours juste. Mais la validation a été faire par l'université de Toulouse.
Il me reste donc une poignée de crédits sans écquivalence, et donc, je vais devoir faire ma première année de master en deux ans, pour pouvoir valider ces crédits manquants dans l'année 2022/ 2023.
En français ça s'appelle un calcul d'apothicaire.
Tout celà s'est déroulé en janvier, soit exactement en même temps que les cours, puis les révisions et les examens.

Donc la première chose à faire était de choisir parmi les 3 ou 4 propositions, et demander les programmes dispensés par les universités en question.
Les 4 possibilités, en partenariat avec Toulouse étaient l'univeristé de Tyoumen, L'université de l'amitié des peuples à Moscou, L'université polytechnique et l'université Herzen de Saint Pétersbourg.

Il est possible de déposer une candidature auprès de deux établissement, j'ai donc opté pour les deux les plus logiques en fonction de mon projet: Moscou et Herzen, qui dispense des cours de russe pour étrangers. L'université de Moscou n'a pas répondu dans les temps, je n'ai donc déposé de dossier que pour Herzen, qui dispose d'un programme de russe spécifique pour les étrangers.
Et après toute l'étape de constitution du dossier, la validation, j'ai pu enfin le renvoyer le 29 janvier, juste dans les temps.

Ce n'est que quelques semaines plus tard que j'ai su qu'il avait été accepté.

Si le projet vous tente, il faut prévoir une bonne dose de philosophie et de patience des nerfs résistants au stress, et plusieurs litres de café ou de thé!
ll faut s'attendre à beaucoup beaucoup d'énervement et d'angoisse, et ce d'autant plus que l'année n'a pas été normale.

mardi 2 novembre 2021

Une "vieille" étudiante

Comme je l'écrivais précédemment, je ne suis pas une étudiante habituelle.

Et donc avant d'expliquer comment j'en suis venue à vouloir partir étudier en immersion, il me faut raconter comment j'en suis venue à reprendre mes études, et pourquoi, et comment..
Ce sont les questions que j'ai régulièrement.

Qui suis-je?
Je suis Lydia. Malgré mon prénom, je n'ai aucune origine russe, ou slave ou même grecque. Je suis française. J'ai 44 ans, et j'habite Avignon dans le sud de la France.

Une reprise d'étude à plus de 40 ans?

Et oui, c'est compliqué, mais tout à fait possible, pour eu qu'on ai la motivation... et l'énergie pour lutter contre les bâtons administratifs dans les roues. C'est la principale difficulté.

Et pourquoi avoir repris des études de russe à cet âge?

Parce que j'ai toujours eu le goût des langues. J'apprenais le russe au lycée, dans les années 1990. Je n'avais pas pu continuer ensuite, faute de possibilités, puis la vie et ses alés m'ont menée de petit job peu intéressant en petit job peu intéressant.

J'avais très envie de reprendre le russe, en particulier depuis un trop court voyage en Russie en 2015. J'ai constaté que je pouvais encore lire l'alphabet 20 ans après mon bac, mais sans pouvoir discuter avec les gens. La frustration a entraîné une envie de recommencer.

Ca n'a pas été possible tout de suite, et j'ai repris en autodidacte en septembre 2017, grâce à des ressources en ligne. Puis de manière très sérieuse en mars 2018. J'avais du temps, mais à ce moment là, aucune projet spécifique concernant le russe. J'avais prévu de reprendre mes études en septembre 2018, à Bruxelles, en musicologie, afin de faire une chose qui me tenait à coeur ( passer un an seule à l'étranger). Une rencontre majeure l'été 2018 a fait changer mes projets. J'ai rencontré plusieurs ukrainiens lors d'un voyage, et j'ai tenté de parler russe avec eux.
J'ai contaté que j'avais non seulement retrouvé en moins d'un an mon niveau du lycée, mais aussi, j'avais progressé, en utilisant des méthodes basées sur l'oral. En clair, je pouvais aprler, les gens me comprenaient, et je comprenais leurs réponses.
Changement immédiat d'orientation, et reprise d'études pendant un an, en traduction. Je n'ai aps pu rester plus d'un an et c'est dommage, la spécialité traductio n'exsite pas dès la première année de licence en France.
Mais mon année en Belgique a été validée et j'ai donc pu passert directemment en seconde année de licence.
J'étudie donc depuis septembre 2019 le russe avec l'université de Toulouse, en enseignement à distance. Je viens de valider ma licence, malgré les difficultés d'organisation causées depuis mars 2020 par le coronavirus.

Mais pourquoi partir à l'étranger?
Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de partir à l'étranger pour atteindre un bon niveau en langues, j'ai validé le niveau B1 de russe en octobre 2020 sans avoir remis les pieds là-bas.

Mais j'ai maintenant un projet de reconversion professionnelle, puisque j'espère devenir traductrice. L'année en Belgique m'a prouvé que ce genre de travail est fait pour moi. De plus, il ne s'agit pas d'un travail physique, on peut le continuer jusqu'à un âge avancé, contrairement à d'autres.
Et dans ce cadre là, il me paraît essentiel de ne pas se contenter de 10 jours dans le pays par-ci par là. Je ne parle pas d'un point de vue linguistique, mais d'un point de vue culturel. Apprendre les réalités de la vie dans le pays, voir par soi-même comment vivent les gens, faire le tour des lieux , écouter des concerts... ce sont des choses essentielles pour connaître les sous-entendus, les implicites du texte que l'on traduit. Et toutes ces choses s'apprennent mieux en immersion.

C'est POSSIBLE de partir étudier à l'étranger à l'âge adulte?
Oui. Je ne dirais pas que c'est simple, mais c'est possible. Je ne le savais pas non plus. Il existe des programmes différents, selon que l'on part seul ou dans le cadred 'un échange universitaire. J'expliquerai mieux en détail par la suite, mais oui c'est possible.

Je pars en convention bilatérale passée entre deux universités,ce qui est le plus itnéressant en termes de temps et de budget. Mais il est tout à fait possible pour les autodidactes, hors structure scolaire, de s'incrire à un stage d'une semaine à plusieurs mois auprès d'une université ou d'une écle de langue. Le plus souvent ce sont des stages d'été, du même type que ce qui est proposé aux enfants et adolescents, mais adaptés aux adultes. Un de mes contacts internet revient d'ailleurs d'un stage de russe... en Géorgie.

Donc dès que j'ai eu vent de la possibilité d'aller passer un ou deux semestres, pour un tarif bien plus intéressant, au choix à Saint Pétrsbourg, Moscou ou Tyoumen, je n'ai pas hésité une seule minute et j'ai déposé ma candidature, en croisant les doigts pour qu'elle soit acceptée.

Donc si vous en avez envie et la possibilité matérielle, ne laissez pas les considérations d'âge être un frein à vos projets!

lundi 1 novembre 2021

Présentation générale

Bonjour à tous!

Voici un nouveau blog, qui va me servir à présenter et raconter ma période d'études en immersion en Russie, plus précisément à Saint Pétersbourg.

L'objectif est triple: 


- Pouvoir donner régulièrement à mes amis et à ma famille restés en France, sans avoir à écrire des dizaines de mails et sms, car je n'en aurai pas le temps
- Pouvoir donner des tuyaux aux étudiants qui sont dans mon cas très particulier. Je suis adulte en reprise d'études, j'ai plus de 40 ans, et les renseignements que l'on peut trouver en ligne concernent les étudiants plus jeunes, dont le cas est simple. Passé ce cas, il devient beaucoup plus difficile administrativement de s'orienter ou de trouver es informations fiables.
- Pouvoir donner des renseignements sur le programme d'échange bilatéral entre mon université et l'université Herzen de Saint Pétersbourg,  ce qui pourra toujours servir aux étudiants des prochaines années.

Pourquoi " du Rhone à la Néva"? Très simplement, j'habite Avignon, au bord du Rhône, et je vais à Saint Pétersbourg, au bord de la Néva.

Donc venez avec moi en Russie! Давайте поедем в Россию!

La chandeleur / Свеча (французская масленица)

В прошлом месяце я рассказала вам о кулинарной традиции января и о том, что почти каждый месяц во Франции существует такая традиция. В этом ...