mardi 2 novembre 2021

Une "vieille" étudiante

Comme je l'écrivais précédemment, je ne suis pas une étudiante habituelle.

Et donc avant d'expliquer comment j'en suis venue à vouloir partir étudier en immersion, il me faut raconter comment j'en suis venue à reprendre mes études, et pourquoi, et comment..
Ce sont les questions que j'ai régulièrement.

Qui suis-je?
Je suis Lydia. Malgré mon prénom, je n'ai aucune origine russe, ou slave ou même grecque. Je suis française. J'ai 44 ans, et j'habite Avignon dans le sud de la France.

Une reprise d'étude à plus de 40 ans?

Et oui, c'est compliqué, mais tout à fait possible, pour eu qu'on ai la motivation... et l'énergie pour lutter contre les bâtons administratifs dans les roues. C'est la principale difficulté.

Et pourquoi avoir repris des études de russe à cet âge?

Parce que j'ai toujours eu le goût des langues. J'apprenais le russe au lycée, dans les années 1990. Je n'avais pas pu continuer ensuite, faute de possibilités, puis la vie et ses alés m'ont menée de petit job peu intéressant en petit job peu intéressant.

J'avais très envie de reprendre le russe, en particulier depuis un trop court voyage en Russie en 2015. J'ai constaté que je pouvais encore lire l'alphabet 20 ans après mon bac, mais sans pouvoir discuter avec les gens. La frustration a entraîné une envie de recommencer.

Ca n'a pas été possible tout de suite, et j'ai repris en autodidacte en septembre 2017, grâce à des ressources en ligne. Puis de manière très sérieuse en mars 2018. J'avais du temps, mais à ce moment là, aucune projet spécifique concernant le russe. J'avais prévu de reprendre mes études en septembre 2018, à Bruxelles, en musicologie, afin de faire une chose qui me tenait à coeur ( passer un an seule à l'étranger). Une rencontre majeure l'été 2018 a fait changer mes projets. J'ai rencontré plusieurs ukrainiens lors d'un voyage, et j'ai tenté de parler russe avec eux.
J'ai contaté que j'avais non seulement retrouvé en moins d'un an mon niveau du lycée, mais aussi, j'avais progressé, en utilisant des méthodes basées sur l'oral. En clair, je pouvais aprler, les gens me comprenaient, et je comprenais leurs réponses.
Changement immédiat d'orientation, et reprise d'études pendant un an, en traduction. Je n'ai aps pu rester plus d'un an et c'est dommage, la spécialité traductio n'exsite pas dès la première année de licence en France.
Mais mon année en Belgique a été validée et j'ai donc pu passert directemment en seconde année de licence.
J'étudie donc depuis septembre 2019 le russe avec l'université de Toulouse, en enseignement à distance. Je viens de valider ma licence, malgré les difficultés d'organisation causées depuis mars 2020 par le coronavirus.

Mais pourquoi partir à l'étranger?
Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de partir à l'étranger pour atteindre un bon niveau en langues, j'ai validé le niveau B1 de russe en octobre 2020 sans avoir remis les pieds là-bas.

Mais j'ai maintenant un projet de reconversion professionnelle, puisque j'espère devenir traductrice. L'année en Belgique m'a prouvé que ce genre de travail est fait pour moi. De plus, il ne s'agit pas d'un travail physique, on peut le continuer jusqu'à un âge avancé, contrairement à d'autres.
Et dans ce cadre là, il me paraît essentiel de ne pas se contenter de 10 jours dans le pays par-ci par là. Je ne parle pas d'un point de vue linguistique, mais d'un point de vue culturel. Apprendre les réalités de la vie dans le pays, voir par soi-même comment vivent les gens, faire le tour des lieux , écouter des concerts... ce sont des choses essentielles pour connaître les sous-entendus, les implicites du texte que l'on traduit. Et toutes ces choses s'apprennent mieux en immersion.

C'est POSSIBLE de partir étudier à l'étranger à l'âge adulte?
Oui. Je ne dirais pas que c'est simple, mais c'est possible. Je ne le savais pas non plus. Il existe des programmes différents, selon que l'on part seul ou dans le cadred 'un échange universitaire. J'expliquerai mieux en détail par la suite, mais oui c'est possible.

Je pars en convention bilatérale passée entre deux universités,ce qui est le plus itnéressant en termes de temps et de budget. Mais il est tout à fait possible pour les autodidactes, hors structure scolaire, de s'incrire à un stage d'une semaine à plusieurs mois auprès d'une université ou d'une écle de langue. Le plus souvent ce sont des stages d'été, du même type que ce qui est proposé aux enfants et adolescents, mais adaptés aux adultes. Un de mes contacts internet revient d'ailleurs d'un stage de russe... en Géorgie.

Donc dès que j'ai eu vent de la possibilité d'aller passer un ou deux semestres, pour un tarif bien plus intéressant, au choix à Saint Pétrsbourg, Moscou ou Tyoumen, je n'ai pas hésité une seule minute et j'ai déposé ma candidature, en croisant les doigts pour qu'elle soit acceptée.

Donc si vous en avez envie et la possibilité matérielle, ne laissez pas les considérations d'âge être un frein à vos projets!

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